
Carney à Trump: «Le Canada ne sera jamais à vendre!»
Mark Carney, le nouveau premier ministre du Canada, a rencontré le président Donald Trump pour la première fois mardi, à la Maison-Blanche. C’était un moment très attendu. Quelle serait l’attitude de Trump, très imprévisible et qui rêve de faire du Canada le 51e État des États-Unis? Je te raconte ce qui s’est passé.
Le premier ministre et le président se sont serrés la main devant la Maison-Blanche. Puis, ils ont répondu aux questions des journalistes dans le Bureau ovale.
Au premier coup d'œil, la scène ressemblait beaucoup à la rencontre catastrophique entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump en mars dernier. Même lieu, même pose! Heureusement, la conversation s’est mieux passée avec Mark Carney.
Dès le début, un journaliste a demandé au président Trump s’il souhaitait vraiment faire du Canada le 51e État américain. Il a répondu que oui, mais que ça ne se ferait pas sans l’accord du Canada. Et puisqu’il a fait sa fortune dans l’immobilier, il a comparé le Canada à une maison et a dit que ça ferait un bel achat.
Mark Carney a répondu poliment: «Comme vous le savez, en immobilier, il y a certains endroits qui ne sont pas à vendre. Le Canada ne sera jamais à vendre.»
Les échanges suivants ont aussi été polis. Il faut dire que le premier ministre a très peu parlé. Donald Trump, comme à son habitude, a offert de longues réponses un peu décousues aux questions des médias qui ne concernaient plus le Canada.
Des rencontres de travail entre les équipes de Carney et de Trump étaient prévues en après-midi.
Et toi, si tu avais été à la place de Mark Carney, qu’aurais-tu dit à Donald Trump?