
Un journaliste devient député
L’été, c’est fait pour jouer et… voter? Eh oui, on te parle de politique en plein dans tes vacances! C’est parce que lundi, une élection partielle très importante a eu lieu à Arthabaska-L’Érable, où est située Victoriaville. Pas de panique si tu étais sur le bord de la piscine, je t’explique les résultats!

C’est quoi, une élection partielle?
C’est une petite élection qui est organisée quand un député quitte son poste avant la fin de son mandat. Quand ça arrive, il n’y a que les électeurs de son territoire (sa circonscription) qui votent, pour lui trouver un remplaçant. Dans ce cas-ci, l’élection partielle a eu lieu dans la région de Victoriaville.
Le PQ gagne encore
C’est Alex Boissonneault, un ancien journaliste de Radio-Canada, qui a remporté l’élection haut la main. Avec près de 50 % des votes, il devient le nouveau député d’Arthabaska-L’Érable. Il représente le Parti québécois (PQ), un parti qui aimerait que le Québec se sépare du Canada et devienne un pays.
C’est la troisième élection partielle que le PQ remporte depuis 2023. Ce que ça nous montre, c’est que le parti est de plus en plus populaire. «L’objectif, c’est de former le gouvernement en 2026», a déclaré le chef du parti, Paul St-Pierre Plamondon, lorsqu’il a appris la victoire de son candidat.
Énorme défaite pour la CAQ
Lundi, cinq partis s’affrontaient. Et la Coalition Avenir Québec (la CAQ), qui a pourtant gagné les dernières élections, est arrivée… quatrième. Ouf. Ça veut dire quoi? «Les Québécois sont déçus de notre gouvernement», a réagi le premier ministre du Québec, François Legault. Il a promis qu’il allait faire des changements très rapidement pour remonter dans leur estime.
Éric Duhaime perd encore son pari

Éric Duhaime, c’est le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ). Il est arrivé deuxième dans la course. «Je suis extrêmement déçu», a-t-il confié à ses militants un peu après sa défaite. Pourquoi? C’est la troisième fois qu’il échoue à se faire élire.
Quand un candidat est élu, il gagne un siège à l’Assemblée nationale. Devenu député, il peut y proposer des projets de loi ou questionner le gouvernement. Sans siège, un parti est donc exclu des grandes décisions. C’est un gros désavantage!
Ce vote, c’est un petit aperçu de ce qui nous attend lors des prochaines élections générales, qui auront lieu le 5 octobre 2026. Ce jour-là, tous les Québécois pourront voter pour changer, ou non, de gouvernement. Mais d’ici là, bien des choses peuvent changer!
Dis-moi, trouves-tu que c'était une bonne idée de tenir une élection en plein été? Explique-moi pourquoi!