
L’anglais devient obligatoire dans un resto à Québec 🫢
Le restaurant coréen Bab Sang, de Québec, est obligé de servir ses clients en anglais. Sur place, il est impossible d’être servi en français sur l’heure du midi, un vendredi. Rencontrée par un journaliste, la copropriétaire explique qu’elle est arrivée au Québec il y a quatre mois. Elle est originaire de la Corée du Sud et elle s’exprime bien en anglais.
Pour se justifier, elle explique (en anglais) que le manque de personnel rend difficile le recrutement de travailleurs qui parlent français. Elle ajoute qu’une offre d’emploi pour son restaurant est affichée afin d’embaucher des employés francophones.
Questionnée par le journaliste, la copropriétaire du restaurant mentionne qu’il est seulement possible d’être servi en français sur l’heure du souper.
Le maire de Québec réagit
Bruno Marchand, le maire de Québec, a réagi mercredi. «C’est pas possible que ça s’en vienne à Québec», dit-il aux journalistes. À Montréal, cette tendance, où les commerces offrent leurs services en anglais, est déjà remarquée. Pourtant, dans toute la province, la seule langue officielle est le français.
Le maire Marchand qualifie d’«inacceptable» cette situation. Selon lui, le manque de travailleurs au Québec «a le dos large». Ce qu’il veut dire en utilisant cette expression, c’est que le manque de personnel n’est pas une raison pour justifier l’utilisation de l’anglais.
Il termine son message en soutenant la diversité dans la société, mais explique qu’il faut tout de même continuer de protéger le français, sans faire de compromis.
Que dit la loi?
Au Québec, la Charte de la langue française est le texte officiel qui encadre l’utilisation du français. D’après cette loi, l’entreprise qui offre au consommateur des biens ou des services doit respecter son droit d’être informé et servi en français. En gros, ça veut dire que le restaurant de Québec devrait informer et servir ses clients… en français!
Toi, que penses-tu de cette situation? Comment peut-on faire pour encourager le français alors qu’il est déjà difficile de trouver des travailleurs et travailleuses?
D'après un texte de Simon Bélanger,