
Je suis à l’Omnium Banque Nationale!
Tous les matins, l’équipe des As de l’info que tu connais bien se réunit pour se répartir les tâches. Chacun s’en va ensuite en mission pour la journée. Cette semaine, mon rôle est très spécial: Je couvre le tournoi de tennis de l’Omnium Banque Nationale au Stade IGA. Aujourd’hui, je t’emmène dans les coulisses!
Qu’est-ce que ça veut dire «couvrir» un événement?
Pour pouvoir écrire sur certains sujets, les journalistes ont des accès spéciaux et gratuits à différents événements. Tout d’abord, il faut obtenir ce qu’on appelle une accréditation. En gros, on remplit un formulaire où on indique le nom du média pour lequel on travaille et certaines informations personnelles. Ces accréditations permettent de limiter le nombre de journalistes sur place et d'offrir une diversité dans les médias qui parleront de l'événement.

Mon accréditation pour le tournoi. C’est un peu comme mon passe-partout.
J’ai donc fait ma demande d’accréditation et quelques jours plus tard, j’ai eu la confirmation que ma demande pour les As de l’info avait été acceptée! Comme RDS, Radio-Canada et d’autres grands médias, je suis donc présent toute la semaine pour te raconter tout ce qu’il y a à savoir sur le tournoi de tennis à Montréal.

Mon poste de travail avec deux matchs et mon ordinateur.
La pièce secrète des journalistes
Lorsqu’on arrive au stade IGA, on n’entre pas par la même entrée que tout le monde. Les médias ont une entrée juste pour eux! Une fois à l’intérieur, on traverse le stade pour aller jusqu’au centre des médias. C’est une grande salle où tous les journalistes des plus grands médias du Québec et du Canada peuvent travailler sur leurs articles. À mon bureau, j’ai deux écrans qui me permettent de suivre tous les matchs, sans rater une seule seconde!

Le centre des médias, l’endroit où tous les journalistes se retrouvent pour travailler.
Tout le monde est très concentré dans la salle. On entend des sons de claviers à travers toute la pièce. Il y a un vrai esprit d’équipe entre les journalistes. Tout le monde s’entraide et on fait de très belles rencontres avec des gens passionnés.
Si j’ai envie de voir des matchs en vrai, il me suffit de sortir du centre des médias, monter d’un étage et m’installer confortablement dans la section du stade réservée aux médias. Dans les estrades pendant les matchs, tous les journalistes sont très sérieux. On doit rester impartial, c’est-à-dire qu’on ne doit pas encourager une joueuse plus qu’une autre. Même quand c’est une joueuse canadienne, le journaliste doit contrôler ses émotions.

Ma vue sur le court central du tournoi.
Qu’est-ce que je fais de mes journées?
Ce sont de longues journées, mais qui pourtant passent très vite! Je me rends aux conférences de presse où on peut poser nos questions aux joueuses, j’écris des articles, notamment celui que tu lis en ce moment et, évidemment, j’écoute beaucoup de tennis!

Eugénie Bouchard en « scrum » avec les journalistes. Un scrum est une forme d’entrevue spontanée de quelques minutes.
Et toi, quel sujet ou quel événement voudrais-tu couvrir si tu étais journaliste?